P52_S2549_ Le zouave du pont de l'Alma

 

Le pont de l’Alma fut construit en hommage à l’attitude héroïque des combattants de l’armée d’Afrique lors de la bataille de Crimée près du fleuve l’Alma au nord de Sébastopol le 20 septembre 1854. Il fut construit par l'ingénieur-en-chef Paul-Martin Gallocher de Lagalisserie en 1856. Il était ornementé de quatre statues de 5m de haut pesant 8 tonnes : un zouave, un chasseur, un artilleur et un grenadier.

En 1974 le pont fut reconstruit et seul le zouave fut conservé.

Le chasseur est au bois de Vincennes, visible depuis l’autoroute A4, l’artilleur à La Fère (Aisne), le grenadier à Dijon.

 

Le Zouave du pont de l’Alma, indicateur légendaire des crues de la Seine avec ses pieds dans l’eau, pose quelques problèmes car il a été déplacé et on ne sait pas à quelle hauteur exacte, si bien que le niveau de l’eau lors des crues ne peut pas être rattaché aux niveaux constatés avant 1974 ( à hauteur d’épaule en 1910).

 


P52_S2548_GE_La cathédrale Notre Dame

 

On ne présente plus la cathédrale Notre Dame de Paris dédiée à Marie dont la construction fut commencée sous le règne de LouisVII par Maurice de Sully évêque de Paris en 1163 et terminée en 1345.

 

Il y avait beaucoup de monde ce dimanche pour les visites.


P52_S2547_GE_ Le stade de France à Saint Denis

 

Pas de match aujourd’hui...

Le Stade de France, d’une capacité de 80000 places en configuration football, a été construit pour les besoins de la Coupe du monde de football 1998 par les architectes Michel Macary, Aymeric Zublena, Michel Regembal et Claude Costantini. Ils se sont inspirés du terminal Worldport de la Pan Am à l’aéroport Kennedy de New York.

Le stade a été inauguré le 28 janvier 1998 par Jacques Chirac. Son coût de construction était de 364 millions d’euros.

Il se distingue par sa forme d’anneau et sa toiture superbement suspendue à 18 mâts pour flotter à 42 mètres de hauteur, protégeant ainsi les gradins. La structure flottante pèse 13 000 tonnes, soit l’équivalent de deux fois la Tour Eiffel !


P52_S2546_GE_Le pont de la Concorde

 

Le pont de la Concorde est riche de l’histoire de Paris. Dessiné en 1787 par l'ingénieur Jean-Rodolphe Perronet, directeur de l'Ecole Nationale des Ponts et chaussées, il est construit avec une partie des pierres de taille provenant de la démolition de la Bastille, pendant la révolution en 1791.Il prend le nom de pont de la Révolution.

En 1795 le Directoire lui donne le nom de pont de la Concorde en signe d’apaisement pour les nombreuses exécutions commises en ce lieu durant la Terreur.

Napoléon ,soucieux d’afficher sa grandeur militaire, fait installer sur ce pont les statues de huit généraux morts en campagne.

En 1816 à la Restauration, Louis XVIII les fait enlever et commande 12 statues à la gloire de grands hommes de l’ancien régime : les ministres Colbert, Richelieu, Suger et Sully, les militaires Bayard, Grand Condé, Du Guesclin et Turenne, les marins Duguay-Trouin, Duquesne, Suffren et Tourville. Le pont devient pont Louis XVI.

Louis-Philippe fait déménager ces statues dans la cour d’honneur de Versailles sous prétexte qu’elles sont trop lourdes pour le pont. En 1830 le pont reprend son nom définitif de pont de la Concorde.


P52_S2545_GE_Le musée d'Orsay et le pont Royal

 

La gare d’Orsay fut construite pour l’exposition universelle de 1900 par Victor Laloux . La construction comporte une magnifique verrière à structure métallique et trois statues imposantes suggérant trois gares desservies par la compagnie d’Orléans : Bordeaux, Toulouse et Nantes.

En 1979 sous l’égide du président Giscard d’Estaing la gare est devenue un musée consacré aux œuvres picturales réalisées de 1848 à 1914, le Louvre se réservant les œuvres antérieures à cette période. La partie souterraine est réservée au passage de la ligne C du RER.

 

Le pont Royal actuel fut construit en 1689 par entre autres Jules Hardouin-Mansart et financé par Louis XIV d’où son nom de pont Royal. Il remplaçait le pont en bois emporté par la débâcle des glaces en 1684 comme l’a si bien relaté Madame de Sévigné : « ...le pont Rouge partait pour Saint cloud... »

Il a été un lieu de fêtes parisiennes au dix-huitième siècle. Il fut renommé Pont National sous la révolution puis Pont des Tuileries pour retrouver son nom en 1814. Il fut un sujet de prédilection pour Camille Pissaro dans les années 1900.


P52_S2545_GE   LA GRANDE ROUE DES TUILERIES

Cette grande roue qui est le troisième modèle du genre a été construite par l'entreprise néerlandaise Mondial Rides. Elle procure une vue excellente de Paris depuis une hauteur de 70 m dans de confortables cabines chauffées.


P52_S2543 La passerelle Léopold Sédar Senghor

La passerelle Solférino construite en 1997 et rebaptisée passerelle Léopold-Sédar-Senghor en 2006 a été construite par Eiffage Métal, anciennement Eiffel Constructions Métalliques.

Chaque pile est formée par des piliers en béton enfonçés à quinze mètres de profondeur dans les rives.

La travée comporte deux niveaux qui se rejoignent au milieu.Le sol primitivement recouvert d’azobé a été remplacé car dangereusement glissant.

Les oscillations du pont du début ont été éliminées par l’addition d’amortisseurs et de contrep

P52_S2542_GE_ Le menhir mouillé de Penglaouic

Ce menhir a été façonné, poli, transporté et érigé par des hommes du néolithique (6500 à 2500 ans avant Jésus Christ). Grande prouesse pour l’époque, je considère qu’il s’agit d’un Ouvrage d ‘Art.

A l'origine, il était sur la terre ferme mais la ria s’est progressivement envasée et à cause de la montée des eaux il se voit immergé partiellement à chaque marée haute.

Nikon D850+20mm 1/750s f4 iso100 F20mm

Le lieu dégage une impression de quiétude.

P52_S2541_GE_ Pont habité de Pont L'Abbé Finistère

Ce pont est un des rares ponts habités encore conservés en France avec ceux de Landerneau et Narbonne.

Il a abrité deux moulins à marée jusqu’en 1850 puis une minoterie puis l’entreprise de broderie Le Minor en 1936.

Le premier pont fut construit au 12° siècle en ce lieu stratégique par le seigneur local et les abbés de Loctudy ce qui donna le nom à la ville.

P52_S2540_GE_ Pont de Térénez

Magnifique orbe au dessus de l’Aulne créé par le pont de Térénez qui mène à la presqu’île de Crozon .

P52_S2539_GE_ Le pont de l’Iroise 7023

L’élégant pont de l'Iroise d’une portée de 800m enjambe l’Elorn et relie Brest à Plougastel-Daoulas.

Il remplace l’ancien pont dédié désormais aux piétons et cyclistes.

Au fond le goulet de Brest.

 

P52_S2538_GE_Pont de la Recouvrance BREST 1418

Ce pont levant enjambe la Penfeld et la rade militaire pour relier le centre de Brest et le quartier de la Recouvrance. Le tablier de 88m et 625 tonnes peut être levé en cas de besoin, offrant un tirant d’air de 45m. Les contre-poids sont dissimulés dans les quatre énormes piles.

La photo montre aussi le pont flottant du Génie appelé Pont Gueydon.

 

Viaduc de CIZE-BOLOZON dans le Bugey

P52_S2536_GE Viaduc de CIZE-BOLOZON dans le Bugey 6414 5000

A partir de 1865, le Conseil Général mit tout en œuvre pour qu’il y ait une liaison ferroviaire entre Bourg en Bresse et La Cluse. Le premier viaduc, d’une longueur de 269 m et d’une hauteur de 53 m , franchissant la rivière l’Ain a été mis en service le 6 juillet 1876 pour le passage du premier train de Bourg en bresse à Cize-Bolozon. On a surnommé la ligne ferroviaire ” la voie des Carpates” en référence au relief tourmenté de la région semblable à celle d’Europe centrale du même nom. Le premier viaduc a été détruit le 12 juillet 1944 par les maquisards. Ces derniers pensaient ne détruire qu’une seule arche, mais l’effet domino se produisant, c’est 10 arches qui se sont écroulées dans le lit de la rivière. Le viaduc a été reconstruit après la guerre et mis en service le 14 mai 1950.

Les locomotives à vapeur ont circulé jusqu’en 1955, puis l’autorail à traction diesel les a remplacées jusqu’au 28 août 2005. Le TGV Paris-Genève y passe depuis le 12 décembre 2010 ainsi que quelques TER.

Ce viaduc est une attraction très prisée des touristes.

 

P52_S2535_GE_Le soleil et ses taches solaires se couche et disparaît derrière la montagne_5893

Une nouvelle exception au thème du projet !

Photo prise le 30 août 2025 à 18h33.

Le soleil présente une grande activité révélée par de nombreuses taches solaires.

Nikon P1000+filtre solaire. Photo brute unique, aucune retouche ni montage.


P52_S2534_GE_ Le barrage sur la Cerveyrette_5813

La Cerveyrette est un petit torrent qui prend sa source à 2500m d’altitude dans les Hautes Alpes et qui se jette dans la Durance 23 km plus loin à Briançon à 1200m d’altitude.

Ce dénivelé a incité les habitants depuis le 19° siècle à installer sur son cours de petites unités hydroélectriques dites « au fil de l’eau ». Ce système tire parti de l’énergie mécanique du flux de l’eau et produit de l’énergie électrique via un alternateur tant que le débit est suffisant. Si les conditions climatiques changent la production électrique cesse. C’est ce qui a poussé les autorités à construire une retenue d’eau au lieu-dit Le Pont Baldy capable de délivrer de l’électricité lors des fortes demandes où le débit du torrent est insuffisant. Le barrage de hauteur 54m est du type « voûte ». Il fut mis en eau en décembre 1965 et produisit du courant le 6 janvier 1966. Sa puissance est de 4,3 MW et il produit 17 millions de kWh par an.

L’eau vive de Guy Béart fut ainsi maîtrisée pour la première fois comme elle l’a été 60 km plus loin dans la retenue de Serre Ponçon.


P52_S2533_GE_5762_Antenne relais FH TNT 4G 5G en Hautes Alpes

 

 

Voici une antenne relais téléphone internet 4G et 5G et télévision de 22m de hauteur comme on en voit partout en France.

Les antennes 2G et 3G (deuxième et troisième génération) sont progressivement remplacées.

Rappelons quelques différences entre les quatrième et cinquième générations : La 4G utilise des fréquences (relativement) basses ne dépassant pas 2,5 GHz, la 5G des fréquences jusqu’à 100 GHz. Comme toujours, la plus haute fréquence (5G) signifie une portée plus faible, une difficulté accrue à traverser les obstacles mais un débit considérablement plus important que la basse fréquence (4G). En 5G on pallie le défaut de la faible portée par une direction ciblée vers l’utilisateur et un rapprochement des relais mais bien sûr avec des coûts bien plus importants que pour la 4G.

Des chiffres récents donnent un nombre de plus de 67000 relais 4G et plus de 52000 relais 5G en France.


P52_S2532_GE_5722_Le barrage de Serre-Ponçon

Ici pas de constructions en béton mais une immense butte de terre équivalente à 6 fois le volume de la pyramide de Kheops !

Les travaux ont débuté en 1955 et se sont achevés en 1960. Pendant les travaux il a fallu creuser des galeries pour détourner la Durance, construire des voies diverses et reconstruire plus haut deux nouveaux villages, Savines et Ubaye engloutis sous les eaux. Le lac artificiel créé est un des plus grands de France.

L’usine électrique est équipée de quatre turbines Francis de puissance totale 380 MW fournissant 700 millions de kWh par an soit presque la consommation annuelle du département des Hautes Alpes.

Le film l’EAU VIVE relatant la construction du barrage qui bouleversa les structures socio-économiques du département des Hautes Alpes, au-delà de l'aspect allégorique qui confond une jeune fille du cru avec la rivière Durance sous la plume de Jean Giono, ainsi que celle de Guy Béart (« Ma petite est comme l’eau, elle est comme l’eau vive… »), laisse encore aujourd'hui une trace très vivante dans la mémoire des habitants de la Haute-Durance.


P52_S2531_GE_Pont Tibetain Claviere Italie 4937

Le pont tibétain de Cesana Claviere est le plus long pont suspendu du monde avec 544 mètres et se trouve à une hauteur entre 30 mètres et 90 mètres du sol.
Le parcours à travers les gorges de San Gervasio consiste en une série de trois ponts à haubans. La passerelle est constituée d’une succession de planches métalliques et la sécurité du randonneur est confiée à deux cordes latérales servant de mains courantes et à une corde au-dessus de laquelle passe le mousqueton de sécurité. Il faut être équipé d’un harnais, d’un casque et d’un set de via ferrata
L'itinéraire commence par le premier pont (70 m) qui traverse la gorge perpendiculairement à son cours, puis rejoint le pont principal, qui à partir de ce point suit le cours de la gorge de San Gervasio dans le sens de la longueur à une hauteur de 30 m. Au bout du deuxième pont, un chemin mène au troisième et dernier pont, qui mesure 90 mètres de long et 90 mètres au-dessus du sol.

 

Tout en bas le torrent Piccola Dora a vu passer les troupes de Jules Cesar puis de Napoléon lors de la traversée des Alpes.

P52_S2530_GE_Le mur d'escalade de Villeneuve la Salle 4341

P52_S2529_GE_Le pont levis de Saint Chaffrey (05)

De tous temps les torrents de montagne ont été dévastateurs. Celui de Saint Chaffrey n’a pas dérogé à la règle. En 1719 il a emporté le pont si bien que les villageois ont décidé de construire un pont levis en bois en deux parties qui pouvaient être levées en cas de crue pour laisser passer le flux d’eau et de roches sans dégâts. En 1907 le pont fut emporté à nouveau. En 1925 il a été décidé de construire un pont d’un genre nouveau, un pont levant où tout le tablier est soulevé en même temps. Nous le voyons en photo après de multiples et récentes réhabilitations.

P52_S2528_GE_La pleine Lune du 10 juillet émerge de la montagne.

Encore un changement exceptionnel du thème habituel en abordant les merveilles de l’astronomie.

La pleine Lune apparaît soudain derrière la montagne hérissée de mélèzes.

Photo unique, brute sans aucune transformation de post-production sauf un recadrage en format carré.

Materiel : Télescope Seestar S50

P52_S2527_GE_Les antennes du club de Radio-Amateurs

Il faut bien ça pour écouter et parler au monde entier

P52_S2526_GE_CERN ALICE odt-pdf-mw

Salle de contrôle.

ALICE est un des quatre détecteurs du LHC. Rappelons ce qu’est le LHC en très très succint. Un tunnel à 100m sous Terre entre la France et la Suisse de 27km de long. Dans deux conduits parallèles y circulent en sens inverses et y sont accélérés des faisceaux de paquets de particules, généralement des protons mais aussi des ions plomb. Ces particules sont accélérées par d’énormes électroaimants supraconducteurs qui leur confèrent une vitesse proche de celle de la lumière et une énergie de 7 Tev (tera electron-volt) par faisceau. (Elles parcourent 11000 fois les 27 km en une seconde!)

Le LHC est à ce jour le plus puissant accélérateur de particules au monde.

A quatre endroits du tunnel on peut faire se télescoper les faisceaux et atteindre ainsi une énerge de 14 Tev qui permet la fabrication éphémère de particules dont le fameux boson de Higgs. A ces quatre lieux de collision on a installé quatre détecteurs appelés ATLAS (A toroïdal LHC Apparatus), CMS (Compact Muon Solénoïde), ALICE (A Large Ion Collider Experiment), et LHCb (Large Hadron Collider beauty).

ALICE est spécialisée dans l’étude des plasmas quark-gluons et utilise des ions lourds. On sait que dans l’atome il y a des électrons qui gravitent autour du noyau comportant des protons et des neutrons. Ces derniers sont composés de quarks liés entre eux par des gluons.

P52_S2525_GE_CERN GENÈVE Pérégrination à l'infini 2953

Nous sommes au CERN, le Centre Européen pour la Recherche Nucléaire fondé en 1954 qui a vu ici en 2012 la confirmation de l’existence du boson de Higgs, dernière particule du Modèle standard de la physique des particules qui restait à mettre en évidence.Cette particule a une importance toute particulière car c’est elle qui confère aux autres particules leur masse.

Cette œuvre d’art, baptisée « Pérégrination à l’infini » a été conçue par l’artiste canadienne Gayle Hermick . C’est un long ruban d’acier de 15 tonnes et de 11 mètres de hauteur, qui rend hommage aux grandes découvertes en physique à travers les âges.  Le long de ses 37 mètres de ruban d’acier, les noms de 396 découvertes ont été gravés au laser, dans leur langue d’origine avec l’indication des nom de l’auteur de chaque découverte, de l’année, du domaine concerné – physique, astrophysique ou mathématiques. La première inscription, située à la base de la sculpture, est rédigée en écriture cunéiforme et fait référence au calcul sexagésimal des anciens Mésopotamiens, vers 1500 av. J.-C. Puis suivent des références en grec, à propos des anciens théoriciens, comme Archimède, auxquelles succèdent des indications en chinois, en sanskrit et en arabe. Des cartes du ciel des anciens Babyloniens et des équations algébriques, notamment le théorème de Pythagore et le E=mc2 d’Einstein et, le summum, l’équation lagrangienne complexe décrivant le Modèle standard de la physique des particules.

La structure a été exécutée par l’entreprise de ferronnerie suisse SENN-AG.

Bernard Pellequer du CERN en fait l’éloge poétique : «  Le ruban en acier s’élève de la Terre telle une route sinueuse infinie. Comme la science, nul ne sait où elle mènera »


P52_S2524_GE_Pont Carnot

Ce petit pont de 40m de travée, en arc de plein cintre de technique romaine est connu par le fait qu’il a été construit en 1874 par Sadi Carnot alors ingénieur des ponts et chaussées et futur président de la république.

Il franchit le Rhône entre Collonges dans l’ain et Chevrier en haute savoie.

A droite à flanc de montagne on distingue la partie haute du Fort l’Ecluse anciennement Fort de la Cluse.


P52_S2523_GE_PONT D'AIN_2777

P52_S2523_GE_PONT D'AIN_2777

Le PLM de Lyon à Genève passa sur ce pont pour la première fois le 23 juin 1856.

Bien avant, le bourg vit la naissance de Louise de Savoie (1476-1531) qui assura par deux fois la régence lors des campagnes d’Italie de son fils le roi François 1er.


P52_S2522_GE_Le pont au double Paris

Pont au double, pourquoi ce nom bizarre ? C’est le nom donné par les parisiens à ce pont à péage où il fallait donner un double denier pour relier à pied l’Hôtel Dieu (créé en 651 par saint Landry) et son annexe sur la rive gauche, la salle Saint-Charles.

La première version de ce pont déjà pensée sous François en 1515 fut construite en 1631.C’était un pont de pierre à trois arches sur lequel on construisit un bâtiment pour y installer les malades (la salle Saint-Côme qui fut une source supplémentaire de pollution du petit bras).

Le pont actuel de 38m de long, réalisé par les ingénieurs Bernard et Lax date de 1883 et comporte une arche composée de 11 arcs en fonte due au fondeur belge Lévêque. Les arcs ainsi que les corniches ont été joliment revêtus de cuivre par cuivrage galvanique mis au point par M. Oudry. Les voussoirs sont assemblés entre eux par boulonnage, avec des entretoises en acier.

En arrière plan Notre Dame dont les travaux sur la flèche se poursuivent.


P52_S2521_GE_L’ancien Pont des Arts de Paris_2740

P52_S2521_GE_L’ancien Pont des Arts de Paris_2740

Voici la version d’origine du pont des Arts de Paris. Ce pont construit à Paris en 1804 fut le premier pont métallique de France. Pour le prestige de la France, pour stimuler l'industrie métallurgique française et pour concurrencer les britanniques, l’État imposa qu’il soit en fonte et non en acier, en prenant en charge le surcoût . En 1979 une collision avec une barge fit s’effondrer deux travées.Il fut démonté en 1982 et une moitié fut reconstruite dans le port de plaisance de Nogent sur marne où il est actuellement.

 

 

 

 

 


P52_S2520_GE_Le pont des Arts Paris_0877

45 tonnes ! C’est le poids estimé de tous les cadenas d’amour qui étaient accrochés à cette passerelle des Arts


 

 

 

 

 

P52_S2519_GE_Le pont Notre-Dame_0850

Ce pont construit en 1919 par l’ingénieur Jean Résal spécialiste des ponts métalliques du 19es est la dernière version d’une longue série de ponts construits à cet endroit. La voie romaine nord-sud cardo maximus passait là. En 885 et 887 le pont existant fut détruit lors du siège de Paris, bravement défendu par le comte Eudes contre des vikings largement supérieurs en nombre. Il fut remplacé par un pont en planches qui fut emporté par la crue de 1406. En 1413 le roi Charles VI inaugura un pont en bois sur lequel furent construites 60 maisons.

Une nouvelle crue en 1499 provoqua l’effondrement du pont et des maisons. En 1512 un nouveau pont avec 70 maisons vit le jour. Elles furent détruites en 1786. Un nouveau pont fut construit en 1853 puis enfin un autre en 1919 inauguré par Raymond Poincaré.


P52_S2518_GE_Tour Montparnasse Paris

La tour Montparnasse est le plus haut immeuble de Paris intra-muros avec une hauteur de 209 m. Ce gratte-ciel de 60 étages à usage de bureaux souhaité par André Malraux et Georges Pompidou, a été inauguré en 1973 et n’a été détrôné en hauteur en France qu’en 2011 par la tour First à La Défense. Les fondations sont assurées par 56 piliers en béton armé s’enfonçant à 70 m sous terre. Le passage du métro circulant dessous a été renforcé.

Un acte fou : Cette semaine un jeune homme a escaladé les 60 étages de la tour sans aucune sécurité ! Il a été interpelé par la police à son arrivée au sommet. A ne pas prendre en exemple !


P52_S2517_GE_Le pont de Bercy à Paris_162747

Ce pont de maçonnerie réalisé par l’ingénieur Feline-Romany a remplacé en 1864 l’ancien pont suspendu à péage de 1832 dont le tonnage admissible devenait limité compte tenu de sa structure.

En 1904 il a été élargi de 5,5m pour y supporter le viaduc de la ligne 6 du métro puis de nouveau élargi de 16m en 1992 pour améliorer la circulation automobile.


P52_S2516_GE_Le viaduc d'Austerlitz à Paris_0684

En 1903 la rame de métro N°5 est en construction et doit traverser la Seine non loin du pont d’Austerlitz. Le passage sous le fleuve est trop onéreux à l’époque et on envisage la construction d’un pont ferroviaire. Le marché est emporté par la Société de construction de Levallois-Perret (Gustave Eiffel). Il est étudié par les ingénieurs : Fulgence Bienvenüe, Louis Biette, Maurice Koechlin (un des concepteurs de la tour Eiffel). Ce sera un pont en arc avec tablier suspendu par des poutrelles à treillis respectant un tirant d’air de 12m, à une seule portée car il est impossible d’envisager la construction d’une pile de pont au milieu de la Seine pour ne pas perturber la navigation déjà très difficile à cause du pont d’Austerlitz.

Pour éviter le poids d’un ballast, les rails sont posés directement sur la structure du pont. Il sera renforcé par soudures à l’arc en 1936 pour permettre le passage de rames plus lourdes, les Sprague-Thomson.

Ce viaduc à l’époque est le pont parisien qui a la plus grande portée (140m), plus grande que celle du pont Alexandre III. Il ne sera détrôné qu’en 1998 par le pont Charles De Gaulle situé non loin en amont.

La décoration très riche de ce pont est l’œuvre de l’architecte membre de l’Académie des Beaux-Arts Jean-Camille Formigé assisté de Kulikowski. Elle est composée de poissons, rames, ancres, tridents, dauphins, coquillages, algues, cornes d’abondance,têtes de taureaux, masques de faunes. On y voit aussi des figures représentant les armes de Paris sur des ancres. La décoration sculptée des piles est due au sculpteur Gustave Michel.

 

Un pont bien dans le style « Belle époque ».


P52_S2515_GE_Le pont Charles De Gaulle sur la Seine à Paris_0695

Dernier pont construit sur la Seine à Paris (1996) si on excepte les deux passerelles piétonnes Léopold Sédar Senghor (1999) et Simone de Beauvoir (2006). Il relie la gare de Lyon rive droite à la gare d’Austerlitz rive gauche et permet de décharger le pont d’Austerlitz, très encombré. Il offre deux larges voies piétonnes sécurisées en plus de la chaussée pour automobiles. Au dessus d’une des deux voies piétonnes était prévue en surélévation de plusieurs mètres une voie à rail pour une navette sans conducteur reliant directement les deux gares. Après des essais par la RATP en 2016, ce projet fut abandonné pour des raisons diverses, techniques, financières et tarifaires.

Un pont très esthétique tant au dessus qu’au dessous :

Ce projet des architectes Louis Arretche et Roman Karasinski, est un pont poutre métallique à trois travées de 68, 84 et 55m et est composé d'un tablier d'acier blanc ressemblant à une aile d'avion reposant sur deux piles par l'intermédiaire de fins tubes d'acier rappelant des corolles de fleurs. Le dessous de ce pont rappelle le ventre d’un requin ou d’une baleine.

Un pont qui met à l’honneur les mathématiques :

En effet ce pont a été calculé par la méthode aux éléments finis tant pour déterminer son profil d’aile d’avion que pour évaluer les nombreux paramètres physiques (résistance des matériaux, calcul des efforts, déformations etc). Rappelons ce qu’est cette méthode : La prise en compte de tous les paramètres physiques du pont dans son ensemble conduit à des équations mathématiques aux dérivées partielles très compliquées à résoudre. On découpe alors toute la structure en petits éléments (maillage). Chaque élément est représenté par une matrice d’équations linéaires (y=ax+b que l’on sait résoudre) puis on assemble tous les résultats sous forme d’une matrice globale pour aboutir non pas à la vraie solution mais à une approche de celle-ci.


P52_S2514_GE_2694_Eclipse solaire partielle 29 mars 2025_

lab1920

 

Changement exceptionnel du thème habituel en abordant les merveilles de la mécanique céleste. Cette éclipse de soleil s’est produite car il y a eu ce samedi 29 mars un alignement presque parfait de la Terre, de la nouvelle Lune et du soleil. La Lune, invisible puisque éclairée par l’arrière par le soleil, est passée entre la Terre et le Soleil. L’alignement parfait aurait donné une éclipse totale avec « disparition » du Soleil pendant quelques minutes provoquant la nuit en plein jour, la sensation de froid et le silence de la nature pétrifiée.

Le phénomène est relativement rare et n’est pas visible de la même façon selon la position où l’on se trouve sur le globe. Il faut rappeler la consigne formelle pour l’observation des éclipses solaires à savoir utiliser des lunettes spéciales pour éclipse (chez les opticiens) . Tout autre système peut conduire à la cécité !

A noter que les éclipses lunaires (alignement Soleil-Terre-pleine Lune) ne nécessitent pas de lunettes.

 

Photo : Nikon P1000_1/320s_f6,3_iso400_F1700mm avec filtre solaire


P52_S2513_GE_2643_Barrage du Chambon isère

Nous sommes au pied du petit village de Mizoën (Isère). Cet endroit est un verrou glaciaire qui présente un rétrécissement de la vallée de la Romanche, torrent descendu du col du Lautaret. En 1918, l'industriel Henri Frédet (1877-1955 école centrale) découvre les possibilités d’y installer un barrage hydroélectrique: un goulet de seulement 75m et une combe en amont dont le sol est constitué de schistes cristallins durs très favorables à l'imperméabilité. Le barrage du Chambon, de type poids en béton, est construit en 1935 par la Société de Régularisation des Forces Motrices de la Romanche. Sa hauteur est de 136m et sa longueur totale 293m. Il offre une capacité de 50,8 millions de m³ d‘eau. Les anciens hameaux du Chambon, du Dauphin et du Parizet furent engloutis sous les eaux. La retenue d’eau forme un lac artificiel appelé lac du Chambon.

Le barrage comporte vers l’aval une passe de restitution pour alimenter la centrale, et deux passes d’évacuation de sécurité de 8 m de large avec vanne de 7m de hauteur pour pallier une crue décamillenale (survenant tous les 10000 ans) entrainant un débit énorme évalué à 676 m³/s.

Il a été le plus haut barrage d'Europe pendant près de vingt ans. Il est supplanté aujourd’hui par le barrage de Tignes, plus haut barrage hydroélectrique de France (180 m) et par le plus haut barrage au monde, le barrage de Jinping I en Chine avec une hauteur de 305 mètres.

En 1983 la nouvelle centrale hydroélectrique Saint-Guillerme II, au Clapier à 10 km en aval dans la plaine de Bourg-d'Oisans, a remplacé les deux anciennes petites centrales du début, Chambon et Saint-Guillerme I. La puissance développée par ses deux turbines est de 116 mégawatts pour une hauteur de chute de 298m et un débit nominal de 45 m³/s.

 

 

Photo :

La photo prise le 25 mars 2025 montre le lac du Chambon presque à sec car des travaux de maintenance d’une des deux vannes de sécurité anticrue pesant 8 tonnes nécessite la vidange du lac. La vanne sera démontée, passée en usine puis remontée.

A gauche le village de Mizoën, au fond l’amont de la Romanche vers le col du Lautaret.

Nikon P1000_1/2000_f2,8_iso100_F24mm/ assemblage de trois photos par logiciel Affinity pour image panoramique.

 


P52_s2512_GE_115925_La piste noire Luc Alphand Serre Chevalier (05)

Serre Chevalier est une station de sports d’hiver très importante des Alpes du sud en kilométrage de pistes et nombre de visiteurs.

Elle propose 21 pistes de tous niveaux ainsi qu’un boardercross (parcours d'obstacle chronométré sur piste comportant des bosses, des portes et des virages relevés) et d’un « mélézone » (parcours ludique en pleine forêt avec la majesté des paysages, le soleil et le ciel bleu)

P52_S2511_GE_Passerelle sur la Durance Briançon(05)_2501_1920_cr

La Durance, petit torrent fougueux né au-dessus de Briançon à Montgenèvre, devient une grande rivière durant son parcours de 305 km avant de rencontrer le Rhône près d’Avignon.

Son caractère capricieux la fait passer de crues soudaines (dénommées jadis la troisième peste de Provence) à de très faibles niveaux d’eau. Les débits peuvent varier de 20 à 200 mètres cubes par seconde dus à l’apport de 26 torrents montagnards tout aussi fantasques qu’elle. Les catastrophes passées sont maintenant maîtrisées grâce aux ouvrages d’art comme les barrages de Serre-Ponçon, d’Espinasses, de Sisteron, de l’Escale et de Cadarache, sans compter les dérivations des canaux EDF pour alimenter des centrales hydroélectriques et les dérivations pour l’irrigation .

 


PS52_S2510_GE_2492_La Schappe filature de la soie Briançon (05)

L’industrie de la soie nécessite de la main d’oeuvre, de l’eau et du charbon ce qui ne manquait pas à Briançon. La filature s’était spécialisée dans le traitement des cocons de deuxième choix délicats à traiter. L’activité débutée difficilement vers 1830 devint de plus en plus importante jusqu’à nécessiter un effectif à la Schappe de 1000 ouvriers, ouvrières et enfants en 1870. Mais la concurrence japonaise à très bas prix et l’arrivée de la soie synthétique portèrent un coup d’arrêt à cette activité qui a fortement dominé le paysage social et économique de Briançon. La filature de la Schappe a fermé en 1933.

Le bâtiment, pressenti un moment pour être transformé en hôtel de luxe, a subi un violent incendie en 2014 .

Nikon P1000_1/250s_f5,6_iso100_F24mm


P52_S2509_GE_2457__LA STATUE LA FRANCE BRIANCON

P52_S2509_GE_2457__LA STATUE LA FRANCE BRIANCON

 

En 1922 il est décidé d’ériger une grande statue en bronze en mémoire des combattants Américains venus au secours de la France en 1917.

Le travail est confié à Antoine Bourdelle (1861-1929). Une statue devait être installée à la pointe de Grave sur la commune de Verdon-sur-mer sur l’estuaire de la Gironde, à cet endroit précis où La Fayette s’embarqua pour l’Amérique en 1777 avec ses troupes à bord de la Victoire et là où l’on vit arriver les renforts Américains en 1917.

Il n’y aura pas moins de cinq répliques coulées en bronze dont celle qui figure sur la terrasse du château fort de Briançon. Fondue en 1925 son histoire n’est pas banale. Elle devait être érigée devant un futur palais des arts décoratifs modernes à Paris. Le député-maire de Briançon Maurice Petsche l’ayant découverte abandonnée, entreposée dans une réserve, la fit installer en 1933 au sommet de la ville de Briançon, le regard tourné vers le cours de la Durance.

La France est représentée en Athéna, déesse de la guerre, scrutant à l’horizon l’arrivée des renforts. Elle est armée d’un bouclier et d’une lance garnie de rameaux d’oliviers, symboles de paix et flanquée des serpents de la Sagesse.

Elle n’est plus le plus haut sommet de la ville, étant supplantée par l’antenne relais hertzien.

 

Photo : Nikon coolpix P1000_1/250c_f3,5_iso100_F80mm

 

 

P52_S2508_GE_2441_LE PONT D’ASFELD SUR LA DURANCE A BRIANCON

Ce pont audacieux lancé à 55m au-dessus de la Durance avait été pensé par Vauban lors de sa seconde visite à Briançon en 1700, pour relier la ville au fort des trois têtes de l’autre coté de la rivière. Il avait prévu un pont en pierre à deux arches et une pile centrale.

En 1708 (un an après la mort de Vauban) on construit un ponceau en bois où l’on accède par un sentier très insuffisant pour un accès militaire. Il est décidé de construire le pont en pierre en 1720. Claude-François Bidal, marquis d'Asfeld nouveau directeur général des fortifications et l’ingénieur militaire Jean-Louis d'Heuriance prévoient un pont à une seule arche car la profondeur de la gorge ne permet pas la construction d’une pile centrale, mais à portée importante de 38m. Ce sera une voûte de plein cintre (de profil demi-cylindrique dit arc romain), très stable mais qui génère une forte poussée sur les rives.

La construction commence en 1729 (pour se terminer en 1731). Il a fallu creuser les rives à l’explosif pour trouver le rocher sain afin d’y appuyer les culées. Dans son rapport, l'ingénieur Heuriance dit avoir fait passer l'ouverture du pont de 16 toises à 19 toises et 3 pieds (38,60 m).

Puis il faut construire un cintre, échafaudage en bois sur lequel viendront se poser les 2000 voussoirs en pierre jusqu’aux derniers appelés clés de voûte. Une fois posés on enlève le cintre (décintrement) et le système se stabilise. On n’a constaté qu’un affaissement de seulement deux pouces lors de la stabilisation de la voûte sous son propre poids.

L’ingénieur d’Heuriance écrira plus tard dans son mémoire du 25 juin 1742:« On ne peut refuser à ce pont une espèce d'admiration par sa grandeur, son élévation et par sa construction sur des cintres de bois dans un emplacement des plus difficiles, sans qu'il soit arrivé aucun accident » 

L'ouvrage est inauguré en 1734 . Le 5 décembre 1988, le pont est classé au titre des monuments historiques et le 7 juillet 2008, cet ouvrage a été classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.



Photo:Nikon P1000_1/1600s_f2,8_iso100_F24mm_20250218

A gauche le fort des Salettes, au fond Mont-Genèvre puis le Chaberton et la frontière Italienne



 


P52_S2507_GE_2401_La passerelle Simone de Beauvoir à Paris

Cette passerelle pensée par l'architecte Autrichien Dietmar Feichtinger est une prouesse technique et esthétique remarquable. C’est une structure en arc-catène : l’arc formant la partie supérieure de la partie centrale travaillant en compression et la catène formant la partie inférieure travaillant en traction. Cette partie centrale mécano-soudée de 550 tonnes et 106m de long appelée lentille a été élaborée par Eiffel construction métallique à Lauterbourg en Alsace puis acheminée toute montée à Paris par transport sur barge par les canaux vers Rotterdam, la mer du Nord, la Manche puis la Seine.

La passerelle, qui relie le parvis de la Bibliothèque François Mitterrand et le parc de Bercy, est le trente-septième et dernier franchissement sur la Seine et la quatrième passerelle de Paris. Elle a été inaugurée le 13 juillet 2006.

P52_S2506_GE_0048_La passerelle piétonne de BRY sur la Marne

Cette passerelle a été construite par Gustave Eiffel (Société de construction métallique de Levallois-Perret) pour sa partie métallique et Emile Blin pour les fondations et ouvrages en pierre. Elle relie Bry-sur-Marne rive gauche au Perreux sur Marne. Elle était fortement demandée par les Briards pour rejoindre le tramway de Vincennes, le bac ayant disparu en 1874.

Cette passerelle comprend trois travées métalliques de 21m,30m et 24m. L’accès se fait par deux remarquables escaliers à double volée en meulière. A cause du sol limoneux les fondations ont été construites sur 42 pilotis enfoncés à 10m de profondeur. Curieusement cette passerelle n’est pas rigoureusement perpendiculaire au lit de la rivière.

Elle fût inaugurée par le préfet de la Seine Mr Poubelle le 21 juin 1894.

En 1917 elle fût surélevée pour augmenter le tirant d’air de 2m par suite à plusieurs accidents.

En juin 1940 la travée coté Le Perreux a été détruite par l’Armée puis reconstruite en bois la même année. Elle devint propriété des deux communes en 2007.

Nikon D850+nikkor 20mm_1/500s_iso100_f/2,8


P52_S2505_GE_9785_Les tribunes de l'hippodrome de Vincennes

Depuis 1863, date de la première inauguration, cet hippodrome a été plusieurs fois reconstruit pour devenir aujourd’hui le temple du trot.

En 1976 les architectes Philippe Monnin et Thierry Mostini, et l'ingénieur Thémis Constantinidis construisent un grand complexe comprenant la grande tribune couverte de 206 m de long qui offre 35000 places. Dans cette construction très ambitieuse, la tribune est en porte-à-faux et repose sur un ensemble de poteaux en béton précontraint. L’ensemble comprend trois restaurants panoramiques, des mezzanines, des installations de pesage modernes, un parking de 2300 places.

La photo a été prise le dimanche 26 janvier 2025, peu avant le départ du Prix d’Amérique de trot attelé.

Setup : Nikon D850+Nikkor 1/500s_f5.6_iso400_F37mm

 

 

P52_S2504_GE_Le rivetage à chaud

Beaucoup de fabrications métalliques du dix neuvième siècle comme les machines à vapeur, les chemins de fers, les constructions navales, les halles, les gares, les écluses, les ouvrages d’art suivent les techniques de construction par rivetage à chaud largement améliorées par Gustave Eiffel. Sa fameuse tour ne comporte pas moins de 2millions 500 mille rivets !

 

Mais quelle est donc cette technique ?

Un rivet est d’abord élaboré à partir d’une tige en acier dont une extrémité est forgée en atelier en forme de demi-sphère que l’on appelle tête première.

Ensuite le rivetage est exécuté sur site et nécessite une équipe de 4 personnes: Le chauffeur de rivet,le riveur, le teneur de tas, le teneur de bouterolle.

Le chauffeur qui dispose sa forge sur site (pas facile à 300 m de hauteur) porte le rivet à environ 950°C soit la couleur rouge cerise et le passe au teneur de bouterolle qui l’introduit dans le trou percé sur les pièces à assembler. Le teneur de tas se cale dans la structure et présente le tas contre la tête première puis le riveur frappe l’autre extrémité du rivet à la masse ou une machine pneumatique (« le pétard ») puis avec la bouterolle (pièce dont le bout est sphérique concave). Le rivet emplit le trou et prend la forme demi-sphérique c’est la tête seconde ou rivure. Quand le métal refroidit il se rétracte et assure ainsi un serrage et une bonne étanchéité.

 

 

Parmi les ouvrages réalisés par rivetage à chaud on peut citer des œuvres de Gustave Eiffel comme la Tour Eiffel et le pont Maria Pia au Portugal (Patrimoine Mondial de l’UNESCO), les viaducs de Garabit sur la Truyère, de Neuvial sur un affluent de la Sioule, de Rouzat sur la Sioule.

Des entreprises, notamment la SNCF, font perdurer cette technique et réalisent des opération de maintenance dans les règles de l’art.

 

 

 

 

P52_S2503_GE_9524_Le pont de Maisons-Alfort

Ce pont sur la Marne a été construit en 1912, un an après son grand frère, le pont du petit parc à St Maur, par la même entreprise avec la technique Eiffel. Il est constitué de deux travées de 46m reposant sur deux culées et une pile en béton armé habillée de pierres et portant les lettres RF.

Paul Cézanne a souvent posé son chevalet sur ces bords de Marne, mais n’a pas pu voir ce pont étant disparu 6 ans avant sa construction.

En 2018 le pont a été restauré car on avait constaté jusqu’à 50 points de rouille. On n’a pas pu remplacer les anciens rivets car cette technique s’est perdue et on a placé des éclisses et des boulons spéciaux.

Setup : D850+tamron18x250_1/3000s_f/4,8_iso400_F27mm_20250113

P52_S2502_GE_LE PONT DU PETIT PARC ST MAUR

 

Photo N°2  prise le 7 janvier 2025

C'est un ouvrage métallique style Eiffel de deux travées symétriques de 46 mètres, construit à l’identique du pont de Maisons Alfort par Kessler, Gaulard et Cie Ingénieurs à Argenteuil en 1911. La pile en pierre porte une proue de navire de chaque coté. Les travées portent les lettres RF.

On l’appelle aussi Pont de la libération à cause des derniers combats qui ont eu lieu là pour libérer St Maur le 25 août 1944. C’est un des rares ponts qui a échappé aux bombardements de cette même année.

L’élégance des travées de ce pont est remarquable ainsi que la vue sur la Marne depuis la chaussée.

Nikon D850+zoom Nikkor 28x300/1/750s/f4.8/iso400/F28mm


Photo N° 1 Première semaine de 2025

Photo P52_S2501_GE_La passerelle du pont de Nogent

Cette passerelle cyclo-pietonne de 12 tonnes a été inaugurée le 21 janvier 2023. Elle jouxte le pont de Nogent reconstruit vers 1960. La naïade cubiste en béton moulé de Gaston Cadenat a été préservée.

Photo prise le 1 janvier 2025

Setup : Nikon D850+Nikkor fixe 20mm_1/90sec_f :2_iso64